Plan de reconquête et de transformation du tourisme Outre-mer
Réponses apportées par Yves Brossard, Primeahotels Guadeloupe, Mobile 06 07 01 74 36, Courriel
yvesbrossard@orange.fr
• Axe 1 : Amélioration de la formation et de l’attractivité des métiers du tourisme
Ambitions :
• Limiter la pénurie d’emplois dans le secteur (HCR, transports etc.) ;
• Anticiper et accompagner les transformations de l’emploi et des compétences par une meilleure
adaptation de l’offre de formation ;
• Accroître la sécurisation des parcours professionnels ;
• Améliorer les conditions et la qualité de vie au travail.
Questions :
• Formation initiale :
v Y a-t-il des besoins de formations essentielles qui ne sont pas délivrées dans les Outre-mer ou
qui sont difficilement accessibles en France héxagonale/à l’étranger ?
Réponse :
Le sujet introduit est évoqué comme étant celui de l’amélioration de la formation et de l’attractivité des métiers
du tourisme au service de l’emploi et des industries touristiques.
S’agissant de l’attractivité des métiers des industries touristiques françaises à la Guadeloupe, je considère qu’elle
est « normale » pour un exercice sous le régime de salariat, et extrêmement faible pour un exercice sous le
régime de salariat-dirigeant ou pour un exercice sous le régime d’un entrepreneuriat indépendant.
C’est le régime de l’entrepreneuriat indépendant qu’il faut développer prioritairement, le régime de salariatdirigeant
n’étant qu’une étape transitoire vers un régime d’entrepreneuriat indépendant, pour ceux qui
souhaitent ne pas rester salariés. Le régime de salariat-dirigeant n’est pas très attractif car il y a, aujourd’hui, très
peu d’offres, et peu de possibilités d’évolution..
Pour cette catégorie de dirigeants ou d’entrepreneurs potentiels, il n’y a pas de besoins de formations
essentielles, mais il y a des besoins de « préparation essentielle » pour favoriser l’autonomie future, y compris
l’autonomie en auto-formation quasi continue.
Les formations multilingues, via des cursus dans les îles voisines, à raison d’une année de formation dans une île
anglaise, une année dans une île espagnole, et une année en Guadeloupe, renforceraient considérablement
l’attractivité des métiers des industries touristiques françaises et de son éco-système. Il serait donc souhaitable
de réformer en ce sens tous les établissements guadeloupéens concernés par les métiers du tourisme.
Développer une formation limitée aux métiers du tourisme me semble être trop réducteur pour favoriser
l’attractivité de la formation. La formation devrait être polyvalente, à l’instar de ce qui se fait dans une école de
commerce, avec des composantes supplémentaires sur les aspects environnementaux, du droit de l’immobilier
et du numérique.
v …….
v Développement de l’apprentissage : Comment renforcer l’adaptation des offres de formation
par l’apprentissage aux territoires ultramarins et développer les Campus des métiers et des
qualifications ?
v …….
• Formation continue :
v Comment améliorer l’accès à la formation ? (mobilisation des OPCO..)
v …….
v Hybridation des formations : Les besoins s’orientent-ils vers plus de formation en « distanciel »
et une offre plus étendue ?
v …….
v Quelle est la pertinence des Groupement d’employeurs dans les OM ?
v ……
v Y-at-il des besoins de formation des cadres et dirigeants pour la reconquête/ conquête de
clientèles touristiques (si, par exemple, offre Atout France …) ?
v ……..
Réponse :
La question essentielle est, selon moi, non seulement la formation, mais surtout l’accompagnement, si
nécessaire, des cadres et dirigeants. Elle passe par une véritable formation à l’autonomie, et, pour forcer le trait,
par une formation visant – essentiellement - à apprendre à s’auto-former. L’accompagnement passe par le
développement d’un réseau individuel, lui-même « organisé » par la création d’échanges lors d’événements
annuels professionnels, réguliers, programmés à l’avance et conçus dans cet objectif. Pour des îles comme la
Guadeloupe, une « rotation » annuelle de ces événements (île française, puis hispanique, puis anglaise) serait
très appréciable. Atout France est un GIE de droit privé qui a été conçu à l’origine comme un support technique
de commercialisation à l’international des produits touristiques français. Sa vocation internationale lui interdit
une action nationale et la détournerait de son action commerciale fondamentale. Le rôle du GIE Atout France
n’a jamais été de conquérir des clientèles touristiques étrangères, mais de proposer des « infrastructures » à
l’étranger facilitant la conquête des clientèles touristiques étrangères par les entreprises françaises composant
les industries touristiques françaises.
• Attractivité :
v Comment améliorer les conditions de travail et de reprise, une fois la crise covid passée (mis
en place de dispositif d’accompagnement des employeurs ….) ?
v ……
v Comment mieux utiliser le prochain Engagement de développement de l’emploi et des
compétences (EDEC) de la filière Tourisme ?
v ……
Réponse :
L’amélioration des conditions de travail lors de la reprise suppose qu’il y ait une reprise, et donc suppose qu’il y
ait eu un arrêt des activités. Or l’arrêt des activités est la pire situation pour permettre une reprise rapide et dans
de bonnes conditions. C’est la raison pour laquelle certains entrepreneurs ont fait ce qui était en leur pourvoir
pour poursuivre l’activité, à régime réduit, autant que possible. Il convient de noter à cet égard, que les systèmes
de soutien partiel de l’Etat ont encouragé la fermeture des établissements plus que l’ouverture à régime réduit.
L’amélioration des conditions de travail lors de la reprise suppose essentiellement le retour à la vie normale pour
les familles qui ont des enfants. Les perturbations de la vie familiale me semblent être le principal frein à
l’amélioration des conditions de travail lors de la reprise.
La question mentionne « une fois la crise covid passée » : en fait, la faible résistance des entreprises à « la crise
covid » a surtout mis en évidence les faiblesses structurelles des industries touristiques françaises dans les Outremer.
Quelle que soit la nature de crise, les effets sont les mêmes. Inégalités de traitement, distorsions de
concurrence, insuffisance des financements bancaires, régimes de taxation avec des impôts de productions
inadaptés à la logique économique, gouvernances redondantes et incompétentes, etc.
L’attractivité des industries touristiques passe par l’améliorations de ses propres outils, et aussi par les
investissements publics structurants qui sont manifestement défaillants, ou tout simplement mal orientés. Le
droit des collectivités locales est inadapté pour permettre un réel développement des industries touristiques
françaises. C’est moins grave sur le continent, mais c’est mortifère dans les Outre-mer dont les industries
touristiques constituent l’une des pierres angulaires économiques.
Le fait est que, dans les Outre-mer, les entrepreneurs, investisseurs, banquiers, et candidats à l’emploi se
détournent d’un secteur réputé à haut risque et à faible rentabilité. Mais c’est vrai aussi pour les stations
touristiques de la montagne française. Et c’est parfaitement logique.
Le travail prioritaire doit donc porter sur la diminution des risques, qui, par voie de conséquence, améliorera
la rentabilité des industries touristiques.
Axe 2 : Valorisation du patrimoine naturel et culturel
Ambitions :
v Faire du tourisme fondé sur la découverte des patrimoines naturel et de la culture, un levier de
développement culturel et territorial ;
v Promouvoir des offres et des destinations touristiques fondées sur la découverte, le ressourcement et
l’engagement écoresponsable, en complément au modèle touristique d’aujourd’hui.
v Préserver et valoriser les patrimoines naturel, culturel et paysager pour faire de ces richesses des
facteurs d’attractivité touristique ;
v Favoriser une meilleure répartition des flux dans les territoires dans une démarche de tourisme durable.
Questions :
Patrimoine Naturel
v Développer un modèle touristique durable et alternatif pour les destinations ultramarines :
quelle stratégie, comment ? Quelles nouvelles opportunités de développement : Tourisme
de montagne ? Valorisation de la forêt ? Opportunité de l’agrotourisme ?
v ……
v Développer une offre d’ingénierie touristique territoriale pour renforcer l’attractivité des
patrimoines naturels, culturels et paysagers tout en les préservant (sentiers, intégration des
parcs naturels, création de produits touristiques et mise en commercialisation, …)
v ……
v Valorisation du littoral : Besoins spécifiques de nettoyage/valorisation/labels … pour les plages
? Comment préserver le « trait de côte » ? Tourisme de plaisance, comment le développer tout
en renforçant le verdissement? Comment mieux répartir les flux touristiques ?
v …….
v Valorisation des patrimoines naturels : besoins d’équipement et de médiation pour une
nature accessible à tous? Priorité de la réduction des sources de pollution (déchet, bruits,
lumière)?
v ……
Transition écologique:
v Quelle transition écologique pour les acteurs du tourisme (économie d’énergie, utilisation du
dispositif MaprimeRénov, économie circulaire, circuits courts, localisme, Fonds tourisme
durable ?…)
v …….
v Opportunité de qualification des opérateurs locaux (certification, marques, labels …)?
v …….
v Les opportunités pour le renforcement de l’économie circulaire (agrosystèmes)?
v …….
Patrimoine Culturel
v Valorisation / rénovation du Patrimoine historique : Besoins en ingénierie, valorisation et
financement ? (avec Atout France, la Caisse des Dépôts, le ministère de la culture, la Fondation
du patrimoine …)
v …….
v Promotion et valorisation de la gastronomie ultramarine : Quels besoins ?
v …….
v Quelle valorisation des musées nationaux (ex du MACTE) mais aussi locaux ?
v ……
v Quelle valorisation de la culture des habitants ?
v ……..
v Comment mieux développer le tourisme de savoir-faire ?
v ……
Réponse :
Les ambitions sont parfaitement adaptées et bien définies : proposer - en plus de l’existant - un tourisme fondé
sur le ressourcement, sur la découverte des paysages préservés, des patrimoines naturel et de la culture, avec
une meilleure répartition des flux dans les territoires, dans une démarche de tourisme durable.
Agritourisme, aménagement de pistes de mobilité douce, utilisation d’énergie renouvelables : bien sûr.
En préambule, il me semble essentiel de corriger une perception gravement erronée et beaucoup trop
répandue : les élus des collectivités locales imaginent trop souvent que les investissements publics réalisés sur
le territoire de leur collectivité, en vue de la valorisation du patrimoine paysager, naturel, culturel, ou en faveur
de la mobilité douce, ont vocation exclusive à s’inscrire dans une démarche d’investissement à caractère
« touristique ». Ce qui semble très éloigné de la réalité.
Les loisirs étant devenus une composante majeure de la « consommation » locale, il me semble qu’il faut
désormais distinguer les investissements liés à la qualité de vie, qui profitent prioritairement à la population
permanente, 12 mois sur 12, de ceux qui sont directement et exclusivement affectés à la population temporaire
des visiteurs, 4 mois sur 12.
Les investissements publics - prétendument à caractère essentiellement touristique - sont en réalité devenus un
levier de développement économique et social en faveur des populations permanentes, un facteur majeur de
l’attractivité des collectivités locales, et un moyen indispensable de freinage du déclin de leur population
permanente. De sorte que la question du financement public des investissements des collectivités locales doit
être fonction de la répartition de la « consommation » de la population permanente et de la population
temporaire. Il faut le faire savoir et le répéter inlassablement.
Selon moi, il est totalement prématuré de se pencher sur les questions des objectifs, avant de s’être posé la
question de savoir pourquoi ces évidences en termes d’objectifs n’ont pas été mises en oeuvre jusqu’à présent.
Les verrous qui ont empêché la réalisation des projets décrits ci-dessus sont toujours là, et parfois de manière
aggravée.
Commençons par lever les verrous juridiques, fiscaux, et organisationnels (gouvernances inadaptées).
Promotion, valorisation, ingénierie, transition, mutation, sont des mots à bannir du langage tant qu’il n’y aura
pas une véritable gouvernance des industries touristiques avec une participation paritaire des professionnels.
L’action est impossible sans la levée préalable des verrous, qui encouragent, au mieux, l’immobilisme ou le
conservatisme, et, au pire, les intérêts particuliers.
L’UMIH Guadeloupe a fait un nombre très important de propositions opérationnelles qui vous ont été transmises.
Reste à en débattre, à travailler, et à faire approuver par le Parlement celles auxquelles les Outre-mer auront
adhéré, avec la participation des professionnels des industries touristiques réellement représentatifs.
• Axe 3: Montée en gamme de l’offre
Ambitions :
v Développer une offre d’hébergement-restauration répondant aux attentes des voyageurs français et
étrangers ;
v Amorcer un virage « durable » et « inclusion » de l’offre HCR ;
v Favoriser les investissements dans le secteur.
Questions :
L’Offre :
v Votre appréciation sur les segments touristiques (activités, clientèles, infrastructures…) les plus
porteurs de croissance dans les 5 ans à venir?
v ……..
v Préconisations en matière de montée en gamme de l’offre touristique de l’hôtellerie et de la
restauration (niveau en « étoiles », modernisation/rénovation, numérisation, nouvelles offres,
nouvelles expériences, nouveaux services, amélioration de la qualité de service, sécurité sanitaire …) ?
v ……
v Peut-on sortir de la saisonnalité et comment (tourisme local et social, promotions, tourisme d’affaire)
?
v ……
v Conquérir de nouveaux marchés, sécuriser les autres ?
v ……
v Valorisation de l’offre : valorisation et développement des marques et label en OM ? Personnalisation
du parcours client et des offres pour répondre aux attentes et sortir des offres touristiques de masse ?...
v ……
Les investissements :
v Maintien du niveau des investissements ? Nouveaux investissements ?
v ……
v Parmi les outils proposés par Bpifrance et la Caisse des Dépôts, quels sont ceux qu’il conviendrait de
renforcer ou d’aménager et comment ? (prêt tourisme, prêts longs sur fonds d’épargne, systèmes de
garanties, fonds d’investissement, fonds propres, quasi fonds propres…). Autres besoins ? (outil
spécifique ? fonds friches ? fonds européens ? …) Adaptation d’autres dispositifs publics ?
v ……
Cadre réglementaire :
v Quelles propositions, modification, simplifications envisager pour les professionnels et le secteur du
tourisme ? Identification des freins à l’investissement touristique ?
v ……
Réponse :
Une fois encore, les ambitions sont parfaitement adaptées et bien définies : développer une offre
d’hébergement-restauration répondant aux attentes des visiteurs français et étrangers ; assurer un virage «
durable » et « inclusion » de l’offre HCR ; favoriser les investissements dans le secteur.
En revanche les leviers d’actions ne me semblent pas suffisamment pertinents. Vous évoquez l’offre, les
investissements. Vous évoquez donc, en priorité, les instruments.
J’évoque pour ma part, en priorité, les utilisateurs des instruments. Sans acteurs professionnels, l’action est
impossible. Je propose, l’ambition politique avec des objectifs quantifiés, le dynamisme et l’esprit d’innovation
de jeunes entrepreneurs guadeloupéens auxquels il faudrait fournir les instruments.
Vous évoquez une évolution de la règlementation. Je propose une réforme du code du tourisme pour les Outremer,
une nouvelle hiérarchie dans les codes, le code du tourisme devant être supérieur au code général des
collectivité territoriales, une réforme des modes d’élaboration des P.L.U. dans les communes ou collectivités
dotées de P.L.U.. L’UMIH Guadeloupe a fait un nombre important de propositions opérationnelles qui vous ont
été transmises.
L’investissement public structurant le plus porteur de croissance dans l’éco-système des industries touristiques
de la Guadeloupe, dans les 5 ans à venir, sera selon moi le développement d’un réseau de 250 km de pistes
cyclables dans le nord Grande Terre et à Marie-Galante. Accompagné d’une piétonisation d’une partie des
centres nerveux des villages touristiques (dont Gosier Village, Sainte-Anne, Saint-François). Le réseau de
mobilités douces doit contribuer à la naissance d’un agritourisme dont les revenus permettront aux nouvelles
générations d’agriculteurs de reprendre les exploitations parentales, qui sans l’agritourisme tomberont en
déshérence.
Le sud Grande Terre et le centre de l’île subissent des congestions majeures de circulation automobile, qui
nuisent considérablement à la qualité des séjours des visiteurs. La pollution visuelle des panneaux publicitaires
fait office également de repoussoir. Il convient en conséquence de s’éloigner de ces axes de circulation et de
privilégier les zones agricoles à faible densité d’habitation, et à faible circulation automobile. Et si possible
« plates » pour favoriser l’utilisation des mobilités douces (vélos électriques, trottinettes électriques, skateboards
électriques, tricycles et quadricycles électriques).
La montée en gamme de l’offre de l’hôtellerie (niveau en « étoiles ») est, à mes yeux, une notion archaïque
datant des années 1960, une notion purement quantitative, totalement désuète. Les « étoiles » quantitatives
ont été très heureusement remplacées par les notations qualitatives des clients, publiées en temps réel, qui
introduisent de manière judicieuse les notions actualisées de qualité de service, d’originalité et de rapport
qualité-prix.
La revendication des clientèles va vers des « expériences », de l’authenticité, de la surprise, du service. Les efforts
doivent porter sur le regroupement des zones d’hébergements, l’augmentation considérable des surfaces des
hébergements pour « rattraper » le standard américain et international en termes de surfaces, la cohérence
d’ensemble grâce au respect de cahiers des charges adaptés à l’environnement de chacun des sites, sans exclure
des hébergements originaux, hors normes, en phase avec l’esprit d’innovation de leur concepteur-exploitant.
La montée en gamme de l’offre de la restauration (niveau en « étoiles ») passe par la réservation en amont du
foncier adapté (y compris pour les zones de livraisons et de stockage), la définition en amont du plan de masse
des zones réservées aux activités de restauration, et la mise en oeuvre d’hébergements adaptés, et à proximité,
pour les salariés saisonniers.
Maintien du niveau des investissements : à court terme, par la mise en place urgente des PGEIR (PGE
d’investissements de rénovation : voir la note de l’UMIH Guadeloupe).
Sortir de la saisonnalité : par le développement d’activités sportives et/ou de loisirs (ce qui suppose des espaces
fonciers réservés aux animateurs de ces activités) ; et par l’organisation d’événements : les offices de tourisme
doivent se transformer en offices d’organisation d’événements.
Le marché local : il n’a besoin de personne pour se développer ; il a seulement besoin que les populations
puissent disposer d’un pouvoir d’achat suffisant. D’où l’importance des chèques-vacances pour les populations
les plus défavorisées.
• Axe 4 : Développement des infrastructures touristiques
Ambitions :
v Améliorer la desserte des sites touristiques ;
v Favoriser la répartition des flux sur l’ensemble du territoire ;
v Développer une offre de transport diversifiée et durable ;
v « Faire de la France la première destination mondiale pour le tourisme à vélo » en 2030 ?
Questions :
• Mobilités et desserte des sites touristiques : quelles préconisations ? Quels accompagnements
possibles pour l’Etat ?
v AMI France Mobilités
v ……
v Infrastructures pour développer le tourisme durable : Quelle alternative à la voiture pour le transport
des touristes dans les territoires ultramarins ? Plan Vélotourisme en OM (label « accueil vélo »)?
v ……
v Quels investissements pour les infrastructures portuaires ?
v ……
• Axe 5 : Soutien à l’innovation et au numérique
Ambitions :
v Soutenir la transformation digitale des acteurs du secteur ;
v Encourager le partage de la donnée au sein du secteur ;
v Favoriser l’émergence de licornes françaises à l’international ;
v Promouvoir un numérique responsable ;
Questions :
v Quel est votre avis sur les dispositifs existants / prévus ? (plan de numérisation de BPIfrance, dispositifs
France NUM …)
v ……
v Quels dispositifs de soutien dédiés pour les startups du tourisme ? Comment stimuler et
internationaliser le développement des startups françaises du tourisme ? Identifiez-vous des freins à
leur développement (financier, réglementaire..) ? Existe-t-il un besoin de soutenir l’émergence de fonds
de capital-risque actifs dans l’écosystème ? Le réseau de la frenchTech au service du tourisme ?
v ……
v Quels secteurs du tourisme en particulier présentent des enjeux forts en termes de digitalisation ?
S’agit-il d’activités principales (approvisionnement, fabrication, logistique et commercialisation ;
marketing, ventes…) ? ou de soutien (infrastructure de l’entreprise, GRH, Recherche et développement,
achats) ?
v ……
v Existe-t-il un besoin d’accompagnement à la transformation digitale des acteurs du tourisme (conseil,
formation, mise en réseau) ?
v ……
v Quel partage de la Data pour les outre-mer ? Participation à Data Tourisme, France Tourisme
Observation, Observatoire FEDOM / CDC….
• Vos autres suggestions ?
Réponse :
Les outils bancaires à destination des jeunes entreprises des industries touristiques de la Guadeloupe ont
rarement fonctionné. Et c’est un euphémisme. Les banques ne sont intéressées que par le financement des
collectivités qui ne sont jamais défaillantes à long terme. Ou éventuellement par des entreprises locales
disposant déjà d’importants fonds propres, avec un important passé historiques.
Les jeunes entrepreneurs sont donc exclus du marché.
Une solution possible consisterait à développer une formule d’investissement mixte dans le cadre
d’aménagements touristiques d’envergure. Les collectivités territoriales financeraient le foncier, la viabilisation
et le gros oeuvre des projets. Les exploitants financeraient le second oeuvre et le mobilier, et loueraient le foncier
et les murs, après une période de franchise de 5 ans. Le sujet est développé dans la note de l’UMIH Guadeloupe.
Cette solution suppose évidemment la constitution d’une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs préparée
à l’autonomie et la mise en oeuvre d’un véritable programme à long terme.
01/03/2022
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