Réflexions grand débat 2018 UMIH

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ci dessous les premières pages du rapport contenant les 30 propositions faites.

 

La contribution qui suit, formule des propositions dans le cadre du Grand Débat National auquel chaque citoyen a été appelé à participer par le Président de la République Française.

 

Proposition n° 1 : (concernant le Pouvoir d’Achat et la Compétitivité des entreprises)

 

-       Abaisser les cotisations sociales salariales de 7 % pour les ramener de 22 % du salaire brut à 15 % (hausse du net salarié de 9 % sans effet inflationniste immédiat)

-       Abaisser les cotisations sociales patronales de 8 % pour les ramener de 42 % du salaire brut à 34 % (Permettre aux entreprises d’investir et de créer de l’emploi)

 

Coût budgétaire de 29 Milliards d’€ compensé par 2 mesures à parité :

o   Une réduction des dépenses de l’État, (à minima de 50 % du coût de la mesure)

o   Une hausse possible de la TVA de 2 points, SAUF TVA alimentaire.

 

Proposition n° 2 : (concernant les retraités)

 

-       Revaloriser les retraites en fonction de l’indice de l’évolution des prix.

-       Supprimer la hausse de CSG sur les retraites, décrétée unilatéralement en 2018 sans aucune concertation citoyenne et des corps intermédiaires et revenir au taux antérieur :

C’est un VOL de raboter les revenus des retraités de l’ordre de 2 % par an.

 

Mesure compensatoire : réduction des dépenses de l’État,

 

Proposition n° 3 : (vitesses maximum autorisées)

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-     Aligner les limitations de vitesse sur routes aux valeurs pratiquées en Allemagne, soit 100 km/h sur routes secondaires (sauf endroits à dangerosité exceptionnelle avérée), et sans limitation sur autoroute :

-          

Aucun coût budgétaire.

 

Proposition n° 4 : (taxes sur les carburants et transition énergétique)

 

-     Pratiquer la taxation sur les carburants en valeur absolue à un instant T et non en pourcentage, puisque quand le prix du baril baisse, les prix à la pompe ne baissent pas. Ce montant de taxation pourra évoluer dans le temps en fonction d’indices de référence (Coût de la vie, inflation, …) La TICPE représentant de l’ordre de 25 Mds d’€, appliquer une valeur absolue à l’instant T aura un coût budgétaire limité qu’il faut assumer.

-          

Mesure : réduction des dépenses de l’État,

 

Proposition n° 5 : (sur les contrôles techniques automobiles)

 

 -  Arrêter de modifier sans cesse les critères pour conduire à rendre non roulants les véhicules et obliger les propriétaires de véhicules à en changer, sous prétexte, assez manipulatoire de vouloir améliorer la sécurité ou réduire la pollution. Concernant cette dernière, que l’État se préoccupe d’abord de la pollution industrielle et maritime des gros tankers plutôt que de harceler le citoyen. 

-          

Aucun coût budgétaire (sauf perte de recettes TVA sur les ventes de véhicules neufs).

 

Proposition n° 6 : (Pour une simplification des règles et normes)

 

-     Le citoyen a l’impression qu’il y a un effectif administratif tellement pléthorique, que celui-ci pour s’occuper, passe son temps à modifier les textes et à compliquer les règles. Or nous sommes dans l’Europe, et les Européens ne sont pas plus stupides que les français, et ceux-ci ne sont pas plus géniaux que les européens.

 

-     Nous proposons donc que seules les règles européennes s’imposent au citoyen (hormis dans les territoires ultrapériphériques autorisés à l’adaptation) et que fondamentalement, tout ce qui y déroge ne soit pas opposable au citoyen, mais soit optionnel pour permettre aux territoires qui le souhaitent une adaptation raisonnable de la règle dans un souci premier de simplification.

 

On doit d’ailleurs s’interroger s’il ne serait pas préférable de laisser la gestion de nos textes administratifs (Lois, règlements, normes, …) à l’intelligence artificielle, car plus surement que les Humains, elle saurait relever les incohérences qui existent entre les textes, par exemple entre le code du tourisme et le code général des collectivités territoriales : on y gagnerait en simplification et en lisibilité dans cette étrangeté de notre monde.

 

Aucun coût budgétaire.

 

Proposition n° 7 : (Pour redonner le droit de vivre à l’Agriculture Française)

 

Aujourd’hui que mange-t-on ?

·      De grosses et magnifiques fraises venues d’Espagne,

·      De la viande importée de Pologne,

·      Des Ananas et Bananes importées du Costa Rica,

·      Etc …

·         

Au motif démagogique et prétendument vertueux de bannir de notre agriculture tout pesticide et OGM, nous consommons des produits venus d’ailleurs qui eux en contiennent, souvent à forte dose. 

 

Comme le dit Céline Imart, agricultrice du Tarn, 40 % des cerisiers français ont dû être coupés parce qu’ils étaient attaqués par des larves… au motif que l’insecticide diméthoate pulvérisé sur les cerisiers, a été interdit en France alors qu’il est utilisé dans d’autres pays de l’Union européenne (UE). 

 

Ce faisant, notre agriculture, comme la pèche, se meurt. Il est grand temps de revenir à une saine réalité et que le politique ne mette plus son grain de sel dans les activités professionnelles qu’il ne peut pas comprendre pour n’avoir jamais enfilé une salopette et manié une bèche. 

 

Arrêtons de jeter l’opprobre sur une filière française qui est exemplaire comparée à celles d’autres pays de l’Union européenne, en particulier à l’est, sans même parler du Brésil ou de l’Argentine.

 

Laissons revivre notre Agriculture en suspendant immédiatement des normes agricoles inadaptées à la réalité, laissons les professions agricoles débattre des règles applicables dans leur profession.

 

Affichons la provenance du produit et laissons le consommateur choisir, mais ce n’est pas au législateur de prescrire à l’agriculteur quelle doit être la profondeur du sillon de labour et comment travailler la terre.

 

Concernant la pèche, le poisson péché en Finlande est transporté en Chine pour être préparé, avec injection d’eau pour le rendre plus lourd, et de produits chimiques pour retenir l’eau, car en Chine le coût de la main d’œuvre est inférieur à celui de l’Europe, et malgré les coûts de transport et la pollution planétaire, le produit fini est d’un prix de revient attractif.  Ensuite, ce poisson est ramené en Europe pour y être consommé.

 

Ce faisant, la Nation paye le chômage des emplois perdus.

 

Si on ne peut pas interférer sur les choix de production et de gestion de l’industriel, on peut très bien en revanche taxer le produit importé pour, à minima, compenser les coûts du chômage induit, et encore, ne devrait-on pas taxer plus ce comportement pollueur ?

 

Gains budgétaires considérables.

 

Proposition n° 8 : (Pour une Justice indépendante du pouvoir politique)

 

Pour renforcer l’indépendance de la Justice vis-à-vis du pouvoir politique, nous demandons avec force que tout justiciable puisse saisir la juridiction de son choix sur tout le territoire français. (Par exemple, un citoyen de Cayenne pourrait choisir à son gré une juridiction  du Poitou Charente ou du Grand Aquitaine). Cela permettra de mesurer l’appétence des populations pour leur juridiction, et en cas de constat de baisse ou de hausse d’activité d’adapter l’effectif des magistrats aux besoins).

Aucun coût budgétaire

 

 

Proposition n° 9 : (transparence de la vie politique)

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-        Obligation de publication mensuelle sur internet des comptes (Recettes/Dépenses) des Collectivités publiques (Communes, Collectivités d’Agglomérations, Régions, Départements, …) avec différentiation claire des parties Investissement et Fonctionnement, et dans cette rubrique, présence d’un tableau synthétique spécifique détaillant les frais de personnel et les frais de représentation (déplacements, hôtels, restauration, … sans les noyer par sous rubrique) : 

 

Aucun coût budgétaire immédiat et Gains budgétaires considérables à court terme.

 

Proposition n° 10 : (transparence de la vie politique)

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-       Obligation de publication sur internet des délibérations et statuts de toute collectivité : interdiction du huis clos administratif. 

-          

Aucun coût budgétaire

 

Proposition n° 11 : (pour un pouvoir de sanction de la CDC et des CRC).

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Les investigations réalisées par la Cour des Comptes et ses instances Régionales recueillent un avis majoritairement favorable des citoyens. Cependant, au delà des constats qui sont faits, aucun pouvoir exécutif n’est accordé à ces instances. Il faut à minima qu’elles soient autorisées à proposer à l’État ou à ses représentations Régionales ou Départementales l’application de sanctions prévues par les textes, mais jamais appliquées, comme la mise sous tutelle par exemple des communes, mise sous tutelle pouvant aller jusqu’à la révocation provisoire accompagnée d’un référendum local pour demander à la population si elle souhaite que soit procédé à une nouvelle élection, compte tenu de la mauvaise gestion des deniers publics constatée.

 

Proposition n° 12 : (pour une plus grande responsabilité politique et une confiance de l’électeur envers son élu).

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Tout élu, au même titre qu’un trésorier Payeur Général, doit pouvoir être reconnu personnellement responsable sur ses biens propres d’une mauvaise gestion avérée des deniers publics.

 

Tout abus de confiance ou détournement de fonds publics doit donner lieu à condamnation pécuniaires d’un montant égal au double des fonds détournés, sans préjudice de poursuites pénales ultérieures.

 

Proposition n° 13 : (pour une vraie représentativité politique)

.

-       Prise en compte du vote blanc, pour des élections à majorité vraie.

-       Mise en place de la proportionnelle aux élections.

-       Nuance éventuelle : Mise en place d’une représentation proportionnelle.

-          

Aucun coût budgétaire

 

Proposition n° 14 : (pour une plus grande égalité citoyenne)

 

-       Suppression des Privilèges en tous genres, contraires à l’Égalité entre les citoyens (voir texte).

 

Économies budgétaires considérables.

 

Proposition n° 15 : (immigration) : Acceptation sous condition

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-       Nation Humaniste et Fraternelle, La France est une terre d’accueil sous conditions, accueil qui peut être en outre temporaire. Elle se doit de pratiquer le droit d’asile, mais elle doit mettre en place des critères d’accueil (immigration choisie), ne peut qu’accueillir dans la dignité, ne peut recevoir 7 Milliards d’individus : il faut raison garder. (voir texte)

-          

Économies budgétaires considérables.

 

Proposition n° 16 : (Protection du Patrimoine et de la Langue Française)

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Sauvegarde de notre Patrimoine, substrat de nos racines : 

 

o   Interdiction de la vente de nos monuments patrimoniaux (Châteaux, Églises, propriétés historiques, etc …) sans consultation référendaire préalable des citoyens au moyen du net.

 

o   Protection de la langue Française : chacun à la liberté de s’exprimer comme il l’entend, mais l’école et les documents administratifs doivent promouvoir la langue française qui est en grand danger ! 

 

Aucun coût budgétaire

 

Proposition n° 17 : (pour un meilleur développement économique)

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Le PIB National Français/habitant est en retard de 17 % sur celui de l’Allemagne.

 

Permettre de restaurer la compétitivité des entreprises par des mesures appropriées, (en particulier de baisses de charges et impôts) développera l’économie de production, créera de la richesse, en conséquence des emplois, et conduira à l’amélioration du pouvoir d’achat de façon plus sure et pérenne que le relèvement du SMIC qui est lui inflationniste.

 

Coût budgétaire à étudier. 

 

Proposition n° 18 : (pour un Paritarisme revisité dans le respect démocratique)

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Veiller à tous niveaux à un équilibre des prises de décision avec 1/3 d’État, 1/3 d’Élus locaux, et 1/3 de représentants de l’économie marchande : adaptation de la réglementation qui prévoit par exemple que tous les EPIC sont à majorité d’élus. Dans ce cas le secteur marchand n’a pas à y participer en tant que panoplie décorative.

 

Aucun coût budgétaire

 

Proposition n° 19 : (pour un développement touristique moins coûteux et plus efficient)

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A l’origine du développement touristique de montagne a été institué le classement touristique pour permettre le sur-classement démographique. Ce classement touristique permet en conséquence des majorations de revenus des élus qui ne sont plus justifiées à notre époque. 

 

De même les « Offices du Tourisme » sont très peu fréquentés aujourd’hui compte tenu des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Il faut donc SUPPRIMER le classement touristique au plan national, ce qui permettra d’affecter les majorations de revenus des élus, qui sont sans cause réelle et sérieuse, à des mesures favorables au développement touristique (investissements structurants et promotion).

 

Le tourisme étant de compétence régionale tous les Offices de Tourisme et Bureaux touristiques des communes et collectivités de communes doivent en toute logique être rattachés au Comité Régional du Tourisme (CRT) avec les budgets afférents. Il doit n’y avoir qu’un seul pilote dans l’avion : le CRT qui collecte toutes les recettes, dont en particulier les recettes de la taxe d’habitation temporaire que perçoivent les hébergeurs, et les taxes « Casinos ». Le CRT établirait ensuite son budget en rationalisant les frais de fonctionnement et en optimisant les investissements en faveur d’une augmentation de la fréquentation touristique. 

 

Réductions budgétaires considérables ou coût budgétaire nul après réaffectation des économies

 

Proposition n° 20 : (pour une forte modération de l’éolien)

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Les Éoliennes sont très coûteuses et ont un (très) mauvais rendement énergétique. En outre elles sont bruyantes et créent une pollution visuelle néfaste à la beauté des paysages (voir de la santé). Le développement démagogique de l’éolien coûte très cher au contribuable. Les élus se donnent bonne conscience et se font plaisir sur le dos du contribuable, au nom de la transition énergétique.

 

Pour toutes ces raisons, le développement de l’éolien doit se faire progressivement, en plusieurs stades, et pour chacun d’eux après que la population riveraine ait donné majoritairement son accord par un vote.

-          

Économies budgétaires considérables.

 

Proposition n° 21 : (pour une transition énergétique raisonnée)

 

Actuellement, l’État Français donne des subventions à l’achat de voitures électriques au motif de favoriser le renouvellement du parc et de diminuer la consommation fossile, donc la production de Gaz à effet de serre, sauf que :

 

-       Les batteries sont fabriquées en Corées, et que, chaque fois qu’on donne une prime à l’achat d’un véhicule électrique – avec l’argent du contribuable – on donne une prime à la Corée,

 

-       La voiture électrique a une autonomie limitée qui la destine plutôt aux sites urbains,

 

-       La fabrication des batteries est très polluante et produit des Gaz à effet de serre,

 

-       La durée de vie des batteries est limitée et leur coût de remplacement – sans prime gouvernementale cette fois – est hors de prix et correspond financièrement au renouvellement du véhicule avec prime.

-         .

Notre proposition n° 19 repose comme la 18 sur le même fonds : ce n’est pas à nos élus, à quelque niveaux qu’ils soient, de l’échelon local au national, de décider sans consultation préalable du citoyen (qui est le payeur par ses impôts) de l’utilisation de ses deniers. L’avis motivé de scientifiques compétents sur le sujet devrait être requis.

 

Actuellement, un énorme gaspillage de l’argent public s’engouffre dans des mesures dites de transition énergétiques qui sont loin d’être vertueuses pour ne pas dire démagogiques, et sur lesquelles le bon sens conduira à revenir très probablement une fois l’effet de mode passé.

 

Qui dénoncera la recharge de batteries de voitures électriques à partir de groupes électrogènes fonctionnant au Fuel, et installés sur des aires d’autoroute ?

-          

Économies budgétaires considérables.

 

Proposition n° 22 : (pour une forte réduction des droits de succession et donation)

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Le citoyen qui a acquit des Biens s’est déjà acquitté des taxes, impôts et droits d’enregistrement divers. Il a fait travailler l’économie du pays plutôt que de thésauriser. 

 

Punir ses descendants directs en leur réclamant des droits de succession est confiscatoire et non conforme à notre devise « Liberté Égalité Fraternité ».

 

Les droits de succession aux descendants directs doivent être supprimés en deçà d’un certain montant qui ne peut être inférieur à la valeur d’un appartement 3 pièces dans le 7 ème arrondissement parisien.

 

Pour les raisons supra, les droits de succession aux descendants et ascendants directs doivent être supprimés en deçà de 10 Millions d’€ par part de succession. (10 Millions d’€, c’est le coût d’un appartement de 4 pièces aux champs élysées !)

 

Plus globalement une Réforme profonde de la fiscalité s’impose.

 

Proposition n° 23 : (pour une réforme en profondeur de l’État)

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Nous dénonçons l’empilement administratif de nos structures et les « copies conformes » territoriales du National.

 

Qui par exemple est responsable de l’EAU en Guadeloupe ?

 

Pourquoi, lorsque les poubelles communales débordent, le Maire dit-il à l’habitant de s’adresser à la DEAL, et ne sent-il pas responsable du Service ?

.

Ces articulations ne sont plus appropriées à notre époque.

Les NTIC par exemple, permettent de travailler à distance.

Les décisions doivent aujourd’hui être condensées pour une plus grande efficience.

Des chambres consultatives ne sont bien souvent que des chambres d’enregistrement…

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Il n’est plus nécessaire aujourd’hui d’être en permanence physiquement présent dans sa représentation nationale, compte tenu des NTIC qui rendent possible le travail à distance, ce qui offre l’avantage de réduire les déplacements et de consacrer (en bien meilleure santé) plus de temps à son activité

.

L’organisation de notre Nation et sa représentation, doivent être débattus.

 

Économies budgétaires considérables.

 

 

Proposition n° 24 : (pour une modification de la Constitution)

.

Pour toutes les raisons précédentes, une réécriture de notre Constitution s’impose pour plus de modernité et d’efficacité.

 

Introduire la « Proportionnelle » ou le « vote blanc » semble difficile à concevoir avec nos représentants électifs actuels, quelles que soient leurs qualités, car cela risque de remettre en cause leur statut et leur devenir.

 

Pourtant, pour une nouvelle représentation démocratique sans violence, afin d’arrêter les contestations actuelles, il faut dissoudre l’Assemblée Nationale et que le peuple confirme ou infirme ses électeurs.

 

Préalablement, il est nécessaire :

-       De se prononcer sur les corps représentatifs (AN, Sénat, CESE),

-       Sur leurs missions,

-       Sur le nombre de leurs représentants,

-       Sur le mode électif avec l’introduction de la proportionnelle et du vote Blanc.

-          

Pour toutes ces raisons d’évolution et d’adaptation non violente à la modernité, une réécriture de la constitution (qui a 50 ans aujourd’hui) s’impose.

.

Cette nouvelle Constitution devra être soumise par voie de Referendum à l’accord populaire.

 

Économies budgétaires considérables.

 

Proposition n° 25 : (pour une vraie vision consentie de chacun de nos outre-mer)

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Pour un choix Guadeloupéen de réalisation de son potentiel touristique.

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Dans un avion, il faut un pilote compétent qui connaisse la route à prendre, et le cap à tenir.

.

Que constatons nous dans nos Outre-mer et particulièrement, pour n’en prendre qu’un seul pour l’exemple, la GUADELOUPE ?

.

Ce territoire a de multiples urgences :

-       Un chômage indécent,

-       Une absence de desserte continue en Eau potable,

-       Un réseau routier dégradé,

-       Des transports publics très déficients,

-       Un habitat très en retard et de qualité contestable par rapport aux besoins,

-       Un Foncier non évolutif conformément aux besoins, car figé par des règles sclérosantes,

-       Et bien d’autres urgences sanitaires et sociales.

 

Face à ces urgences, qu’elles sont les priorités mise en oeuvre ?

 

Les réalisations suivantes envisagées répondent-elles à l’URGENCE :

-       Réalisation d’un hippodrome pour 17,5 Millions d’€ ?

-       Réalisation d’une salle d’escrime pour 3,5 Millions d’€ ?

-       Réalisation d’un Memorial pour plus de 80 Millions d’€ ?

-       Achats d’œuvres d’Art pour sa décoration 2,5 Millions d’€ ?  

 

Il n’est pas question ici de porter un jugement sur les choix politiques mais de poser des questions simples relatives à la qualité de vie visée : quelles sont les URGENCES ?

 

Sophia Antipolis a créé un technopole qui pendant des années a frôlée la faillite, mais semble en passe de réussir en 2019, après des épisodes problématiques,

 

Le plateau de Saclay au sud de Paris a lui aussi créé son technopole. 2 Milliards d’€ ont été investis en 10 ans. Pour quels résultats ? On y a créé des routes d’accès, des immeubles de bureaux et logements, en bref des infrastructures susceptibles de faire venir des activités innovantes. Cependant, faute d’objectif et de chef d’orchestre, on a dépensé, suite à de bonnes intentions de ceux qui ont investi l’argent public (pas le leur bien sûr, car s’ils avaient pris un risque, peut-être auraient ils réfléchis pour se donner quelques chances de réussir … ?) et le résultat unique est la création d’infrastructures … en plein champs.

 

Suite à ces deux focus, faut-il un technopole en Guadeloupe en première urgence ?

 

Est-ce autre chose qu’un effet d’annonce électoraliste et d’agitation aux frais du contribuable ?

 

Pourquoi faire, dans quel(s) objectif(s), dans quels délais, avec quels moyens, quelles compétences, pour quel coût avec quel retour sur investissement attendu, et si ceux qui décident y croient, y ont-ils investis des deniers personnels et privés en parité avec l’argent public ? Ont-ils fait ce pari de réussite ?

 

Cela conduit au constat fondamental : Quand on est riche on peut se permettre des fantaisies et des erreurs, quand on ne l’est pas, il faut aller à l’essentiel, or l’essentiel, le prioritaire, pour la Guadeloupe, n’est-il pas son développement touristique résidentiel qui doit être et qui sera fatalement la LOCOMOTIVE, si on lui en donne les moyens, qui va entraîner tout le reste de l’économie : le Bâtiment, les MPI, l’Agriculture, la Pèche, l’Artisanat, … ce qui va créer les emplois attendus ? 

 

Compte tenu du potentiel extraordinaire de ce territoire, pendant combien de décennies encore le qualifiera-t-on de « plein de promesses pour un demain qui tarde, plutôt que de se retrousser les manches pour réussir MAINTENANT ?

 

Coût Budgétaire : Cela relève d’une vision dont il faut se donner les moyens.

  

Proposition n° 26 : (pour un foncier touristique répertorié et sélectionné)

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Il n’y a pas de tourisme résidentiel sans foncier.

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N’est-il pas regrettable de voir des logements sociaux réalisés sur un site bord de mer propice à une base nautique attractive, alors que les logements sociaux auraient pu être réalisés en retrait, à quelques centaines de mètres, sur le coteau ?

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Cet exemple montre la nécessité de savoir où l’on veut aller, et de s ‘en donner les moyens.

.

La Guadeloupe ne devrait-elle pas inventorier son foncier à vocation touristique, l’extraire des PLU communaux pour éviter toute spéculation, et mettre en place, sous contrôle de légalité, un organisme chargé de le valoriser ?

  

Proposition n° 27 : (pour une mise en valeur de Grand Baie à Gosier)

.

Gosier, commune littorale de la Riviera du Levant a un potentiel foncier bord de mer remarquable.

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Certains apprentis sans aucune vision n’y verraient-ils pas des parkings communaux ?

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Grand Baie, sur Gosier, offre un potentiel touristique de plusieurs hectares, actuellement occupé essentiellement par des occupants sans titre et dont certains se sont même installés sans Permis de construire.

.

Ne peut-on envisager à la fois :

.

-     De construire logements et ensembles pavillonnaires en arrière pays pour les reloger ?

-     D’inscrire dans les PLU les classements nécessaires en vue de promouvoir cet extraordinaire espace ?

 

Il ne s’agit que d’aimer son territoire, d’en avoir une vision dynamique, et d’en avoir la VOLONTÉ POLITIQUE qui semble avoir fait défaut jusqu’ici. 

  

Proposition n° 28 : (pour une Guadeloupe Belle, Propre, Séduisante).

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La panoplie fiscale de gestion existe : taxe sur les ordures ménagères, taxe sur les enseignes, etc.

.

Alors pourquoi ces chaussées et trottoirs sales, même très sales par endroits ?

.

Pourquoi ces chaussées défoncées ?

.

Pourquoi a-t-on trouvé la trésorerie nécessaire pour investir dans des ralentisseurs et caméras vidéo haut perchées, et pourquoi laisser chaussées et trottoirs sans entretien avec des fondrières dangereuses ?

.

Pourquoi cette pollution visuelle de panneaux 4 X 3 dans un territoire qui se veut touristique ?

 

Pourquoi Saint Barth fait-il exception ?

 

Pourquoi exprimer ce vœux pieux de « monter en gamme » quand au delà de ces mots creux, on ne fait rien pour atteindre l’objectif ?

 

Coût Budgétaire : Cela relève tout simplement d’une bonne gestion

  

Proposition n° 29 : (pour une formation créatrice d’emplois).

.

-       Au niveau national, il est dépensé annuellement plus de 2 Milliards d’€, en formation.

-       Les entreprises se plaignent de ne pas trouver les qualifications attendues,

-       Le coût du travail non qualifié s’oppose aux créations d’emploi,

-       Le chômage stagne à des taux condamnables

-         .

Nous proposons que les entrepreneurs puissent former les emplois qu’ils recherchent et que pour cela la collectivité nationale verse à l’entrepreneur qui accepte d’employer au SMIC un chômeur, l’allocation chômage de ce dernier. Ainsi les chômeurs seront formés à leur emploi de demain, à un coût réduit. Le chômeur gagnera plus qu’une indemnité chômage et le travail non qualifié au départ sera d’un coût acceptable.

-         .

Cette mesure doit permettre de réduire l’allocation chômage à taux plein à 12 mois, et la transition à l’emploi CDI pourrait s’opérer sur les six mois suivants avec une allocation dégressive à l’employeur. Ainsi en 18 mois, le chômeur se trouverait-il intégré avec compétence dans l’emploi.

Des mesures devront être définies pour éviter les abus de part et d’autre, tant du salarié qui n’intégrerait pas convenablement sa formation, que de l’employeur qui aurait propension à ne garder l’ex chômeur que les douze premiers mois pour recevoir toujours les allocations à taux plein.

Cette mesure sera fortement créatrice d’emplois.

  

Proposition n° 30 :

-         .

-  Créer dans chaque territoire une agence spécifique de « Projets fonciers »

-  Elaborer et mettre en place dans chacun des Outre-mer une nouvelle direction institutionnelle exclusive, en charge des politiques de développement de l'emploi dans les industries touristiques.

-  Articuler les PPI aux choix stratégiques de l’agence spécifique de « Projets Fonciers »

-  Réorganiser les transports collectifs pour réduire l’utilisation intensive des véhicules privés

-  Réduire le coût du travail qualifié sans pénaliser employeur et chômeur pour des créations d’emploi immédiates,

-  Favoriser l’implantation territoriale d’écoles d’Ingénieurs et de niveau master, en harmonie avec les choix territoriaux, particulièrement dans les territoires ayant choisi un développement touristique volontaire,

-  Abaisser drastiquement les charges, en cohérence avec les choix stratégiques territoriaux,

-  Prioriser les investissements de Services essentiels (Eau, Santé, Routes) avant tout autre : l’achat d’œuvres d’Art pour décorer un « memorial » est une insulte à une population en manque d’eau.

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